Au terme de cette première séance consacrée à la présentation de l’œuvre du Pseudo-Denys, nous nous interrogeons sur le rapport entre le néoplatonisme et le christianisme. Une première approche en dégage les traits positifs, mais l’approfondissement de cette pensée en montre les limites. Il se pourrait que le christianisme dionysien se heurte au néoplatonisme en tant que métaphysique de l’Un et à ses conséquences extrêmes.
La métaphysique de l’Un sans l’être et sans nom a pris au XXe siècle la forme d’un nihilisme apophatique radical, illustré par l’œuvre des déconstructeurs : Gilles Deleuze, Michel Foucault, Jacques Derrida pour qui le nom de Dieu « ne nomme rien qui tienne, pas même une divinité », à quoi il ajoute : « Dieu est le nom de cet effondrement sans fond, de cette désertification sans fin du langage ».
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