Les planètes vagabondes: elles dérivent seules dans l’espace !

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00:00 – Merci à Displate
01:24 – Planètes dérivantes seules dans l’espace
04:08​ – Sous la surface de ces planètes sans soleil
6:27​ – Des extraterrestres à jamais prisonniers
8:50​ – Des planètes vagabondes pour l’éternité ?
10:55​ – L’origine de ces mondes sans soleil
13:53​ – Un destin inévitable

D’où coulent les sources ?

https://www.pourlascience.fr/racine/sources/scientific-american/une-planete-errante-tellurique-a-la-derive-dans-la-voie-lactee-20344.php
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/01/05/plusieurs-dizaines-de-planetes-vagabondes-decouvertes_6108213_1650684.html
https://www.nature.com/articles/s41550-021-01513-x
https://www.pourlascience.fr/sd/astrophysique/une-planete-errante-proche-11518.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cha_110913-773444
https://www.eso.org/public/videos/eso2120b/
https://en.wikipedia.org/wiki/Rogue_planet
https://www.eso.org/public/videos/eso1245a/

Dans les vastes étendues sombres et froides entre les étoiles il existe des planètes qui, à la dérive, fendent seules les ténèbres. des planètes sans étoiles auxquelles se raccrocher des planètes qui n’ont jamais vu de Soleil se lever , Seule, isolée … L’existence de ces astres errants a pendant longtemps été considérée comme impossible ou au minium exceptionnel … car jusqu’à, il y a de celà une vingtaine d’année, toutes les exoplanètes que l’on avait découvertes tournaient autour d’une ou de plusieurs étoiles … et puis l’on a mis la main sur un petit nombre de corps qui n’en ont jamais eu, des mondes sans soleil, dérivant seul, perdu dans l’immensité de l’espace sans aucune boule de gaz autour de laquelle tourner : ces fameuses planètes vagabondes ! Jusqu’à tout récemment, quelques dizaines tout au plus de ces astres orphelin avaient été identifié et pour la plupart par des méthodes de détection indirectes (*par microlentille gravitationnelle) Et puis, l’années dernières (*en 2021) en scrutant en détail un seul et unique amas de quelque 4 000 jeunes étoiles l’on a pu identifier près d’une centaine de ces planètes errantes. Toutes étant bien plus massives que la géantes gazeuses Jupiter mais aussi extrêmement jeune et encore chaude en surface. Si vous pouviez vous tenir face à l’une d’entre elles, vos modestes yeux humains ne distingueraient probablement guère plus qu’un disque sombre se découpant à peine sur le fond du ciel étoilé. Pourtant, observer une exoplanète de ce type dans le domaine des infrarouges, rendrait tout de suite autrement compte de son activité interne. Car toutes ces géantes gazeuses dérivant seules dans le cosmos ont emmagasiné lors de leur formation, suffisamment d’énergie dans leur cœur pour être capable de conférer aux nappes de nuages de leurs couches extérieures une température bien supérieure à celle de l’intérieur d’un four . Et ainsi devenir de faibles sources de rayonnement pouvant être observées dans le domaine des infrarouge. Et c’est bien parce que la puissance du feu intérieur d’une planète est liée à sa masse que l’on ne peut souvent espérer voir – directement – que des géantes gazeuses – qui représentent aujourd’hui la quasi-totalité des dérivantes connues. Ainsi, si la détection de corps errants de faible masse est si rare; c’est peut être et avant tout parce qu’ils sont extrêmement difficile à voir. Mais malgré tout, l’on pense avoir récemment mis la mains, (*à l’aide de méthodes de détections indirectes) sur une planète évoluant dans l’obscurité de l’espace interstellaire sans attache gravitationnelle et (*OGLE-2016-BLG-1928) de masse comparable à celle de notre planète.

La chaine de CO.AG pour la zic d’intro : https://youtu.be/zXZsUCwRkPs Planetary migration simulation California Institute of technology

Images crédits: NASA / ESA / ESO / Chandra X observatory / NASA’s Goddard Space Flight Center Conceptual Image Lab

#BaladeMentale #planètevagabonde

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