Notre planète bleue est en réalité noire, et sous la surface, dans la abysses on trouve des formes de vie qui semblent parfois “extraterrestres”. Si t’es constitué en majorité de flotte aide nous à couler plus profond ►Tipeee: https://www.tipeee.com/baladementale ►Utip: https://www.utip.io/baladementale Si vous cherchez l’épisode 1 de la série c’est ici: https://youtu.be/8jZGjuDmDIE Pour suivre les coulisses humides du projet, suivez nous sur instagram twitter ou facebook ►Instagram: https://www.instagram.com/baladementale/ ►Facebook: https://www.facebook.com/BaladeMentale►Twitter: https://twitter.com/BaladeMentale
Avec le soutien du Centre National du cinéma et de l’image animée en partenariat avec LeBlob.fr, la CITE DE L’OCÉAN et Copernicus Marine service / Mercator ocean.
Images crédits: NOAA / IFREMER
Un immense merci à l’IFREMER de nous avoir partagé leurs images, vous pouvez retrouver leur chaine ici: https://www.youtube.com/channel/UCLgt_wd7yKySEXdWAbbNE3Q
et sur leur médiathèque plein de contenu de qualité:
https://wwz.ifremer.fr/grands_fonds/Mediatheque/Espace-videos/Films-et-videos
https://wwz.ifremer.fr/mediterranee_eng/l-actu-Ifremer-Mediterranee/Une-Tour-Eiffel-a-1700-metres-de-profondeur-en-3D
D’où coulent les sources ?
écouter les fumeurs:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_hydrothermal
Le sang des vers:
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/les-vers-marins-donneurs-universels-du-sang-du-futur_1958897.html
Le nombre des évents: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0012821X16302564
Les premières formes de vie multicellulaires vivants sans oxygène:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bassin_de_l%27Atalante
Des lacs sous les mers:
https://oceanexplorer.noaa.gov/explorations/02mexico/background/brinepool/brinepool.html
https://blogs.scientificamerican.com/artful-amoeba/playing-in-a-deep-sea-brine-pool-is-fun-as-long-as-you-re-an-rov-video/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_de_saumure
https://oceanexplorer.noaa.gov/okeanos/explorations/ex1803/logs/apr27/welcome.html
https://oceanexplorer.noaa.gov/explorations/04deepscope/logs/aug8/aug8.html
https://oceanexplorer.noaa.gov/explorations/03mexbio/feb16/feb16.html
Des ouvrages:
Desbruyères, D. Les trésors des abysses, éditions QUAE (2010).
Duperron, S. Les symbioses microbiennes, associations au cœur du vivant, éditions ISTE (2017)
La Terre souvent appelée planète bleue semble tel que vu depuis l’espace côté pacifique bien porter son nom et pourtant ce n’est qu’une illusion, car si on considère notre planète du point de vue de l’espace accessible à la vie, elle est majoritairement noire. Presque toutes les formes de vie que l’on découvrait là dessous étaient alors nouvelles pour nous, mais aussi dans un sens, semblable à toutes celles connues sur la Terre ferme. Car les animaux que nous pouvions observer évoluant dans les abysses dépendaient eux aussi indirectement de l’énergie du soleil et de la nourriture qui provenant de la surface, daigné couler jusqu’à eux. Autour de ces cheminées sous-marines crachant à leur sommet un fluide brûlant chargé en minéraux, en méthane et en sulfures d’hydrogène, nous avons découvert une faune hors du commun, qui loin de la monotonie souvent désertique des grands fonds marins alentour rivalise en termes de diversité avec les forêts tropicales humides. Collé à ces sources hydrothermales fleurissent des oasis d’une vie colorée et abondante au point où l’on peut retrouver jusqu’à 50 kilos d’être vivant par mètre carré. Et le plus étonnant dans cette histoire c’est que la vie qui s’épanouit ici dans le noir n’a rien de commun avec toutes les autres formes connus sur notre planète. Sans le savoir on venait de mettre la main sur des formes du vivant inédites et ayant à bien des égard quelque chose d’un peu “extraterrestre”. Car les organismes qui s’épanouissent ici ne dépendent pour vivre aucunement du soleil. Notre étoile pourrait bien s’éteindre à l’instant qu’ils continueraient de prospérer sans encombre dans ces eaux profondes et sombres. Alors que nous avions toujours imaginé que sans apport nutritif provenant de la surface rien ne pouvait vivre en autonomie dans le noir totale, nous avons trouvé sur ces sites de vastes colonies de bactéries se nourrissant non pas de ce qui tombe au fond, depuis la surface, mais tirant leur énergie directement des composés toxiques des minéraux et de la chaleur émise par ces monts hydrothermaux et ce, au moyen d’un processus totalement nouveau: la chimiosynthèse.
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