L’aventurier piétinant: j’irai, j’irai, quand le vent, j’irai j’irai assurément, si le soleil, j’irai j’irai évidemment dès que les nuages…
Le chœur -( Il se fixe au pied de son sac, sans jamais l’au dos mettre. Et le sphincter d’une poule apathique qui fait rien voir de son ventre, danserait quand même toujours plus qu’les pieds siens. Il reste. Il est là. À dire qu’il… et puis pas. À redire et re-pas. À grossièrement végéter en pleine maison mais s’targuer de barque. Raide déterminé mais les mains jamais loin d’un mur. À s’gatifier de boa, piranha et jungle mais se ganter l’os dans des chiffonnettes et les orteils en bourre-pantoufles.)
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Le curé zélé : Au bout donc au début, à la fin mais comme à la naissance, quand ça se termin-recommencera…
Le chœur – (L’alleuia plein de surprises et syllabes, comme rouleau de printemps héberge dans sa menthe bris de cacahuètes. Phénix ou hyper-être, tout têtu dans sa soif d’une résurrection au bout qui nous ferait recommencer le manège. Casquettard en calotte qui émiette son église dans ses pas, mains serrées par deux doigts en bas du dos. Chamelier sans même de cabri, qui s’adonne à sa grande bribe tout seul, en l’absence de moindre ouaille.)
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L’icône insécure – j’écris mais j’écris pas, je chante mais pas, ne regardez pas ce que je peins, tournez le dos si je danse.
Le chœur-(Saluant même quand simplement ployant au fond de son cabas pour ses tartines de nouilles, mais se figurant saluer, assez se figurant pour pas trop s’étonner et cogner tête à la caisse si y’avait là des applauses qui venaient la chavirer. Pleine pléiade ou scribouillarde de sérénades pour que les rats, elle s’balance et sait pas qui elle est, du ventre au ventre. L’humilité de béquillarde, protagoniste que d’elle même. Malade de pleine santé. Elle chante et répète qu’elle se tait. Elle hurle et s’appelle prieuse. Elle voudrait piocher les cartes en voyant tout, mais les mains bandées et l’œil pris, pour qu’on la félicite pour l’hasard, son art et sa chance.)
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